« Last Night in Soho » : trip à l’air

« Last Night in Soho » : trip à l’air

« Last Night in Soho » : trip à l’air



. Un feu d’artifice visuel : un kaléidoscope de couleurs déjantées, de décors électriques filmés sous des angles invraisemblables, une ambiance volcanique. L’ivresse de la mise en scène fait halluciner, du LSD sur grand écran !
. Un film d’horreur. La fureur, le sang et la peur jaillissent au beau milieu de la féerie, de la fête.
. Aucun temps mort. Le tempo du montage, l’excentricité des plans, le vertige des nombreux miroirs, coincent le spectateur dans un grand huit cinématographique.
. La reconstitution du Londres des années 60, l’impression d’un James Bond fou et brutal.
. La prestation de Thomasin McKenzie éclipse celle des autres. Sa voix fluette face au boucan de la ville, amplifie l’effet Alice au pays des frayeurs. A ce titre, le film est à voir absolument en version originale.
. Une séquence-clé vers la vingtième minute, qui fait basculer le long-métrage dans le slasher fantasmagorique.
. Le punch de la bande-son, presque en continu : une succession de tubes des sixties…
. Si vous aimez Sixième sens, Scream, Psychose, Black Swan, Jack l’Eventreur, Showgirls



. Le scénario part souvent dans tous les sens.
. Un twist repérable assez vite.



« Le minimum que je peux faire est te raccompagner.
– Et le maximum ? »




Une jeune femme passionnée de mode et de design retourne mystérieusement dans les années 60 où elle rencontre son idole, une éblouissante jeune star montante. Mais le Londres des années 60 n’est pas ce qu’il parait, et le temps semble se désagréger entraînant de sombres répercussions…

« Last Night in Soho » d’Edgar Wright, avec Thomasin McKenzie, Anya Taylor-Joy, Matt Smith…
Durée : 1 h 57.
Sortie le 27 octobre 2021.

Image tirée de l’affiche. Copyright Universal, Focus Features.

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