. Un grand film. Parmi les meilleurs de 2025. Dans un paysage cinématographique saturé de suites et reboots, quel bonheur de profiter d’une oeuvre originale, ambitieuse et marquante. Un vrai grand moment de cinéma !
. « This is cinema ! » comme dirait Martin Scorsese : un scénario malin, intime et universel, un montage solide, un décor exotique, la violence, l’amour. Les blockbusters aseptisés en prennent un coup. La prison devient un lieu de drame total : brutalité des rapports humains, tensions entre oppresseurs et opprimés, mais aussi tendresse, et même humour.
. Ce mélange entre Midnight Express, Les Mille et Une nuits, Les Évadés, Kingdom of Heaven redonne foi dans le cinéma.
. Une fresque d’une grande ampleur, même dans un espace clos comme une prison, grâce à la richesse des personnages et la mise en scène jamais monotone.
. La relation ambivalente, émouvante entre le sultan et Cervantes prisonnier. Leur duel psychologique, pas manichéen, est le pilier du film. Tantôt violent, tantôt subtil, toujours captivant.
. Le mélange d’émotions crée une expérience totale, une véritable aventure, avec ses surprises, ses retournements et ses élans épiques.
. Comme dans Les Autres, Amenábar exploite à merveille un espace confiné.
. L’alchimie du casting. Chaque acteur existe pleinement, aucun n’est sacrifié. Cette intensité collective amplifie les enjeux dramatiques.
. Si vous aimez Prison Break, Les Mille et une nuits…
. Quelques fonds bleus trop visibles, qui auraient pu être évités… Le film n’avait pas besoin de ce type d’artifice.
En 1575, Miguel de Cervantès est capturé par le sultan d’Alger. Retenu prisonnier, Cervantès invente chaque jour des récits d’aventures qui fascinent tour à tour ses codétenus et le sultan.
« Cervantes avant Don Quichotte » (« El Cautivo ») d’Alejandro Amenábar, avec Julio Peña (III), Alessandro Borghi, Miguel Rellán…
Sortie le 1er octobre 2025.
Durée : 2h 14min.
Image Copyright Buena Vista International.
