
. Une expérience rafraîchissante. La meilleure adaptation possible d’un jeu vidéo : le spectateur ressent la même frustration face à l’échec, la même perte de repères face à un univers absurde et la même délivrance joyeuse face à une épreuve réussie.
. L’enrichissement du jeu vidéo originel. De nouvelles épreuves nourrissent la progression narrative inexistante dans le jeu. Que vous ayez ou non joué à Exit 8, les surprises vous marqueront.
. Le décor unique, les dialogues rares et l’absence presque totale de CGI apportent une sobriété fascinante. Le spectateur marche dans un huis clos mental oppressant.
. Une étrangeté savoureuse et addictive, comme dans un jeu vidéo ! Le travail sur chaque détail du décor… suspect ou allié ?
. L’importance des choix parfaitement retranscrite. Chaque décision du personnage tient le spectateur en haleine.
. Le développement des protagonistes, qui ajoute une dimension émotionnelle par rapport au jeu. Leur parcours dans ce couloir devient un récit initiatique.
. Un piège qui régale : plus le héros avance ou recule, plus on reste prisonnier d’un univers qu’on veut quitter et comprendre.
. La photographie, immaculée et millimétrée, met en valeur l’étrangeté de ce couloir sans fin, aussi beau qu’angoissant, comme une galerie d’art.
. Si vous avez aimé Squid Game, Cube, Un Jour sans fin, Happy Birthdead…
. La longueur. Le film fatiguera ceux qui n’y entrent pas. C’est quitte ou double.
. Certaines séquences trop métaphysiques, qui vont à l’encontre de la simplicité du jeu. ![]()
Un homme piégé dans un couloir de métro cherche la sortie numéro 8. Pour la trouver, il faut traquer les anomalies. S’il en voit une, il fait demi-tour. S’il n’en voit aucune, il continue. S’il se trompe, il est renvoyé à son point de départ. Parviendra-t-il à sortir de ce couloir sans fin ?
« Exit 8″ de Genki Kawamura avec Kazunari Ninomiya, Yamato Kôchi, Naru Asanuma…
Sortie le 3 septembre 2025.
Durée : 1h 35min.
Image Copyright Exit 8 Film Partners.

« Exit 8 » : un joueur sans fin
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