« Muganga – Celui qui soigne » : chair compatriote

« Muganga – Celui qui soigne » : chair compatriote

« Muganga – Celui qui soigne » : chair compatriote



. La puissance des dialogues, qui marquent les esprits. Pour preuve :
« – Elle a du caractère !
– Elle s’est fait tirer dans le vagin à bout portant…
« 
. La prestation d’Isaach de Bankolé, d’une grande sobriété. Avec sa présence de roc, il campe un héros humain, pas un surhomme : Muganga doute, chancelle, mais avance. Deuxième César en vue après Black Mic-Mac en 1986 ?
. Vincent Macaigne en sparring-partner efficace. Le personnage de sa fille représente le spectateur. Elle découvre les drames, craque, se reprend.
. Les seconds rôles brillent : en particulier les victimes, qui ajoutent profondeur et humanité.
. L’approche frontale du sujet. Le film ne prend pas de gants.
. Un coup de projecteur instructif sur le situation au Congo. Le spectateur en ressort bouleversé, mais enrichi.
. Une tension permanente, dans le bloc opératoire ou sur les routes du Congo.
. La violence, montrée crue, parfois insoutenable, mais nécessaire pour dénoncer la gravité du sujet.
. Si vous aimez Hotel Rwanda, Shooting Dogs, La Liste de Schindler



. Certains passages peuvent heurter, voire être insoutenables pour certains.



« Bienvenue en République Dramatique du Congo… »



Certains combats peuvent changer le cours de l’histoire. Denis Mukwege, médecin congolais et futur Prix Nobel de la paix, soigne — au péril de sa vie — des milliers de femmes victimes de violences sexuelles en République démocratique du Congo. Sa rencontre avec Guy Cadière, chirurgien belge, va redonner un souffle à son engagement.

« Muganga – Celui qui soigne » de Marie-Hélène Roux, avec Isaach de Bankolé, Vincent Macaigne, Manon Bresch…
Sortie le 24 septembre 2025.
Durée : 1h 45min.

Image Copyright Petites Poupées Production.