
. L’interprétation impressionnante de l’acteur principal, non-professionnel. Ses yeux, son corps fatigués dégagent tristesse, mais sympathie.
. Le cinéma colombien à l’honneur : ce film rappelle sa vitalité, sa voix singulière.
. Un équilibre subtil entre tragédie et comédie : le jeu sur ces contrastes évite l’ennui.
. La poésie, moteur des péripéties, source de quiproquos et de situations étonnantes.
. La construction du scénario en forme de poème, chapitré en quatre actes.
. Le réalisateur utilise l’humour pour aborder des thèmes graves, maintenir un film vivant.
. Le tournage en 16 mm : l’image brute, granuleuse, renvoie aux années 80 et donne au film une chaleur rugueuse, proche du réalisme cru et de la liberté formelle de Cassavetes.
. Medellín comme lieu de l’action. Le réalisateur explique : « Dès le départ, je voulais souligner les inégalités entre les classes sociales. Cette tension est très courante à Medellín, une ville aux contrastes sociaux très marqués. Il y a une réflexion sur l’art et ses dilemmes sociaux, sur la façon dont l’art affronte, ou non, ces tensions. En Amérique latine, l’art a tendance à être très politique, très social, et je voulais jouer avec cela : avec l’idée qu’un film colombien doit aborder certains thèmes, d’une certaine manière ».
. Quelques longueurs : certaines scènes s’étirent, ralentissent le rythme.![]()
« Ma chambre est pleine de couleurs, comme des rêves emprisonnés. »![]()
Óscar Restrepo, poète en manque de reconnaissance, mène une existence solitaire marquée par les désillusions. Sa rencontre avec Yurlady, une adolescente d’un milieu populaire possédant un véritable talent d’écriture, va bouleverser le cours de sa vie. Il l’exhorte à se présenter à un concours national de poésie. Mais les choses ne se passent pas comme prévues…
« Un poète » de Simón Mesa Soto, avec Ubeimar Rios, Rebeca Andrade, Guillermo Cardona…
Sortie le 29 octobre 2025.
Durée : 2 h.
Image Copyright Epicentre Films.
