. Le suspense qui va crescendo, grâce à la tension lointaine, perfide, approchant peu à peu.
. Le travail sur le son : les explosions, d’abord discrètes, donnent le tempo et infusent l’angoisse dans l’esprit du spectateur. Comme si les pas du T.Rex dans Jurassic Park, étaient répétés pendant tout le film…
. Le réalisme de la guerre, qui bouleverse le calme du quotidien, défigure un paysage idyllique. Menace imperceptible à l’horizon, elle tombe soudain du ciel.
. La galerie de personnages que le conflit affecte, d’une façon ou d’une autre.
. L’unité de temps et de lieu : le long-métrage se déroule intégralement dans l’école, ce qui garantit un climat théâtral. L’acte final, empli de poésie, délivre des symboles vigoureux.
. L’utilisation des pigeons, fils conducteurs du récit, annonciateurs des tourments.
. Si vous aimez Le Temps des secrets et Le Temps des amours de Marcel Pagnol, Au revoir les enfants de Louis Malle…
. Quelques baisses de rythme.
. Les personnages adultes pas assez développés. 
« Ne ramène pas la guerre à la maison. »
En 1982, pendant l’invasion du Liban, dans une école privée en périphérie de Beyrouth, Wissam, onze ans, tente de confesser son amour à l’une de ses camarades de classe. Au même moment, ses professeurs, qui partagent un différend politique, essayent de masquer leurs craintes.
« Liban 1982″ de Oualid Mouaness avec Nadine Labaki, Mohamad Dalli, Fidel Badran, Gia Madi…
Durée : 1 h 40.
Sortie le 24 novembre 2021.
Image tirée de l’affiche. Copyright Moonlight Distribution.
