« Un endroit comme un autre » : entre la vitre et la mort

« Un endroit comme un autre » : entre la vitre et la mort

« Un endroit comme un autre » : entre la vitre et la mort



. Une approche frontale, dépouillée qui évoque celles de Ken Loach ou des frères Dardenne, mais avec une émotion plus dense.
. L’interprétation de James Norton, dont le regard diffuse pléthore de sentiments. Son personnage, présent dans chaque scène, tient de colonne vertébrale du récit.
. Le charisme et le naturel du petit garçon qui incarne Michael.
. Les scènes de « casting » des familles d’accueil, qui content d’autres histoires attrayantes.
. Un scénario hommage à la vie, précieuse et fugace. Quelques scènes fortes en symbolisme appuient le propos, à l’instar de celle de la bougie.
. Pas d’effets spéciaux, de montage prétentieux, un film presque intemporel. Les fenêtres autorisent de jolis effets cinématographiques, reflets du ciel ou vitrines de la vie des autres.
. La garantie des larmes.
. Si vous aimez Supernova, Kramer contre Kramer, A la recherche du bonheur, L’Enfant



. Aucun, le film maîtrise son sujet et tient ses promesses.



« Ce n’est pas de la faiblesse, c’est de l’amour. »



John, un nettoyeur de vitres âgé de trente-cinq ans, qui a consacré sa vie à élever son fils, après que la mère de l’enfant les a quittés peu après l’accouchement. Quand John apprend qu’il n’a plus que quelques mois à vivre, il tente de trouver une nouvelle famille parfaite pour son fils de quatre ans, déterminé à le protéger de la terrible réalité de la situation.

Un endroit comme un autre (Nowhere Special) d’Uberto Pasolini, avec James Norton, Daniel Lamont, Eileen O’Higgins…
Durée : 1h36.
Sortie le 8 décembre 2021.

Image capture écran du trailer. Copyright ARP, RAI Cinema , Picomedia, Digital Cube Eurimages.

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