. Une comédie légère, mais riche en informations historiques et en émotions, que suscite la réflexion des personnages sur leur avenir.
. La qualité de la photographie, colorée et estivale. La lumière pure provient des fenêtres et des portes ouvertes, à l’instar de la nouvelle aube et des espoirs qui se lèvent sur la RDA. Les nombreux costumes au ton bleu clair symbolisent en outre une certaine légèreté, explique la réalisatrice.
. Un film choral pur jus, grâce à l’harmonie entre les protagonistes au destin lié.
. La folie de l’intrigue, basée sur un fait réel.
. L’accélération du rythme à partir de la quarantième minute, lorsque le plan des protagonistes devient addictif.
. Une plongée efficace dans le quotidien anxieux, mais aussi excitant des Allemands de l’Est au cours de la réunification.
. Si vous aimez Good bye, Lenin !, Millions ou encore The Full Monty…
. Plusieurs longueurs, le film aurait pu être plus court.
. Sandra Hüller toujours aussi transparente.
« Ces billets ont été imprimés pour avoir des fonds… si jamais on devait reprendre la RFA. Décision du Comité central de 1986. »
1990, en pleine réunification complexe des deux Allemagne, les ouvriers d’un même quartier d’ex-RDA se retrouvent sans emploi. Ils découvrent un jour l’emplacement de milliers de billets est-allemands voués à être détruits. Ils ont trois jours pour s’en emparer et convertir l’argent en Deutsche Mark, en montant l’affaire qui changera leur vie.
« La Belle affaire » de Natja Brunckhorst avec Sandra Hüller, Max Riemelt, Ronald Zehrfeld…
Sortie le 28 août 2024.
Durée : 1h 56.
Image Copyright KMBO Films.
« La Belle affaire » : ah vos Marks !
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