. Deux séquences audacieuses et oppressantes qui rappellent l’ambiance de Don’t Breathe du même réalisateur. Un soupçon de fraîcheur à la saga.
. La direction artistique : les créatures, décors et costumes soignés respectent l’univers. Le spectateur y replonge aussitôt.
. Une aventure sans temps mort, qui emprunte à Alien Isolation et au roman Alien : hors des ombres. L’impression de suivre un excellent jeu vidéo de la série, à l’objectif limpide : partir d’un point A pour rejoindre un point B, sans se faire trucider. Une espèce de Squid Game dans l’espace !
. Pas de perte de temps pour expliquer l’origine des créatures, les protagonistes s’en fichent un peu, à raison. Leur principal objectif reste la survie !
. Beaucoup de gore et de gluant pour un thriller bien saignant.
. Une nouveauté appréciable dans le cycle du développement de la créature.
. La relation forte et développée entre la protagoniste principale Rain et le synthétique Andy, comme souvent le personnage le plus complexe et surprenant. L’absence de têtes d’affiche favorise l’identification du spectateur avec ces jeunes face à l’horreur.
. Le travail sur le son, élément clé du récit…
. Si vous avez aimé la saga Alien, mais aussi Prometheus…
. Un film trop propre, ce qui en fait son défaut. Pas d’univers unique qui caractérisait les quatre premiers films. Une copie soignée d’un bon élève qui ne semble pas s’être lâché.
. Des références et clins d’oeil agaçants aux films précédents.
. La fin risque de diviser.
. Des recours ridicules à la CGI et une pauvreté de dialogues.
. Ripley et Sigourney Weaver manqueront toujours.
Alors qu’il entreprend des fouilles dans une station spatiale abandonnée, un groupe de jeunes voyageurs se retrouve confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l’univers…
« Alien : Romulus » de Fede Alvarez, avec Cailee Spaeny, Isabela Merced, David Jonsson Fray…
Sortie le 14 août 2024.
Durée : 1h 59min.
Image Copyright 20th Century Studios.
