Madre

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. La scène d’ouverture d’une terreur absolue. Magistrale. A montrer dans les écoles de cinéma ou à tout(e) cinéaste en herbe. Mise en scène, interprétation, dialogue, son, suspense qui va crescendo…
. Un film suffocant, dans le bon sens du terme. On reste en apnée. Pas étonnant de la part du réalisateur d’El Reino (un des meilleurs films de 2019) et Que Dieu nous pardonne, deux longs-métrages solides à tous les niveaux.
. Une mise en scène froide, mais robuste, une interprétation irréprochable, un malaise final qui ne nous lâche pas. La caméra glisse comme un fantôme…
. Deux plans-séquences remarquables.
. La poésie des paysages des Landes, avec ses plages, ses rouleaux bruyants, ses couchers de soleil, est parfaitement capturée.
. Si vous avez aimé L’Empreinte avec Sandrine Bonnaire en 2008, l’atmosphère de Sous le sable, le début d’Aussi profond que l’océan.



. Le scénario laisse trop de questions en suspens. Ces choix de facilité inhérente au cinéma espagnol contemporain pourraient lasser. Les thrillers ibériques en abusent, c’est maintenant le cas d’autres genres comme Madre.

L’histoire
Dix ans se sont écoulés depuis que le fils d’Elena, alors âgé de 6 ans, a disparu. Dix ans depuis ce coup de téléphone où seul et perdu sur une plage des Landes, il lui disait qu’il ne trouvait plus son père. Aujourd’hui, Elena y vit et y travaille dans un restaurant de bord de mer. Dévastée depuis ce tragique épisode, sa vie suit son cours tant bien que mal. Jusqu’à ce jour où elle rencontre un adolescent qui lui rappelle furieusement son fils disparu…

Madre de Rodrigo Sorogoyen Avec Marta Nieto, Anne Consigny, Alex Brendemühl.
Durée: 2h09.
Sortie le 22 juillet 2020.

Image Copyright Le Pacte.

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