. L’unité de décor. Les entrailles du bateau garantissent l’oppression. Ce huis clos infernal fournit pléthore de recoins scabreux, que dévoile une photographie brumeuse et ténébreuse.
. Le travail minutieux sur le son, remarquable outil de pression, d’avertissement et de fracas.
. Un angle original sur l’histoire de Dracula, tant traitée…
. Deux scènes très osées et brutales. Une audace bienvenue dans ces films d’horreur qui suivent un peu trop les règles…
. Les scènes de nuit, piliers du scénario et de l’effroi. Un système gagnant-gagnant avec les séquences diurne, préfaces stressantes à la terreur…
. La tension qui va crescendo à partir de la trentième minute, après des scènes d’exposition qu’il faut savoir dépasser.
. Le design de Dracula, effrayant et radical.
. Un divertissement d’horreur efficace, sans volonté de révolutionner le genre.
. Si vous aimez The Thing, Alien, Dracula, Je suis une légende…
. N’est pas John Carpenter ou Ridley Scott qui veut. Ces derniers auraient sublimé et exploité chaque recoin du bateau…
. Montrer la créature ! Erreur magistrale. Il fallait la laisser dans l’ombre, mystérieuse…
» – Il nous a souhaité quoi ? Bon voyage ?
– Bonne chance. »
Le récit terrifiant de la traversée du Demeter, un navire commercial à bord duquel est très discrètement embarquée, à destination de Londres depuis les Carpathes, une cargaison de caisses en bois non identifiée. À bord du navire maudit, d’étranges évènements ne tardent pas à frapper l’équipage…
« Le Dernier Voyage Du Demeter » d’André Øvredal, avec Corey Hawkins, Aisling Franciosi, David Dastmalchian.
Durée : 1h 59min.
Sortie le 23 août 2023.
Image Copyright Universal.
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