. L’absence de dialogues, qui fait la part belle aux sonorités de la nature. Les branches craquent, le vent caresse les visages et les plaines, les échos enchantent la vallée : une immersion entière au sein de paysages grandioses et d’une grotte à la noirceur majestueuse.
. La richesse d’un poème visuel, qui ravit notre intelligence.
. Les plans larges, qui donnent aux personnages l’allure de petites taches sur un tableau.
. La finesse du parallèle entre l’avancée des spéléologues le long des entrailles de la terre et la mort de l’ermite.
. La reconstitution des années soixante. Le détail des costumes, des accessoires, des archives télé, transporte les spectateurs.
. Les scènes de descente dans le trou. Les éclats sépia des lampes-torches déchirent les ténèbres. Quelle idée adroite de placer la caméra au fond de la cavité et profiter de son point de vue.
. La profondeur du propos, dans tous les sens du terme, qui glorifie la connexion de l’humain avec la nature.
. Si vous aimez Cow.
. Le générique trop long, la mention de chaque co-producteur, soutien, prend une éternité !
Dans les années 1960, l’Italie célèbre sa prosperité en érigeant la plus haute tour du pays. En parallèle, un groupe de jeunes spéléologues décident eux, d’en explorer la grotte la plus profonde. À 700 mètres sous-terre, ils passent inaperçus pour les habitants alentours, mais pas pour l’ermite de la région…
« Il Buco » de Michelangelo Frammartino.
Durée : 1 h 33.
Sortie le 4 mai 2022.
Image Copyright Film du Losange
« Il buco » : haut coeur des ténèbres
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