Wounds

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. Un cauchemar qui prend peu à peu le dessus sur la réalité (ou pas?), cette thématique classique est modernisée par le truchement du portable.
. Une ambiance digne des films de David Cronenberg, où les corps tordus, malmenés, perturbent le récit et les esprits.
. Le spectateur pris en tenaille s’identifie au personnage principal, perdu dans un dédale d’hallucinations infernales.
. L’utilisation de plans subliminaux aux parfaits moments. La thématique des blessures, des plaies qui ne se referment pas est pertinente: celles-ci ne sont plus des détails comme dans un film classique, mais de véritables moteurs pour faire avancer le scénario.
. Deux-trois jump scares efficaces.
. La prestation d’Armie Hammer est une de ses meilleures.
. Plus intelligent et plus psychologique que The Ring. Une ambiance à la Silent Hill bienvenue.
. Ça fait peur, mais la terreur est ici insidieuse et malsaine. Le film pose la question: l’enfer, est-ce vraiment les autres? Et peut-on leur échapper?



. La fin béante laisse trop de place à de nombreuses interrogations. Elle plaira à ceux qui ne préfèrent pas de réponse concrète.

L’histoire
Après avoir ramassé un portable perdu lors d’une bagarre, un barman de La Nouvelle-Orléans commence à recevoir d’inquiétants messages… et à voir sa raison vaciller.

Wounds de Banak Anvari. Avec Amarie HAmmer, Dakota Johnson, Zaiz Beetz…
Durée: 1h35.
Sur Netflix.

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