. La séquence d’ouverture, sévère et poétique.
. Les mouvements aériens de la caméra pour une mise en scène fluide et jamais rasoir.
. L’exploitation des décors, souvent saturés pour souligner l’enfermement implicite des deux enfants: fenêtres en arrière-plan bloquées par des rideaux ou des volets, murs étouffant sous des tapisseries fournies, ou reflets de la ville qui constellent le verre des fenêtres.
. Le leitmotiv des sourires: ils surgissent sur des objets, des feuilles, des façades. Les personnages en fabriquent eux-mêmes. Autant d’espoirs de retrouvailles évoqués avec une technique élégante, loin du traitement direct et dur des frères Dardenne. Ici, la poésie assomme le pathos, sans sombrer dans le délire. Le message est parfaitement livré.
. Le passage du temps illustré de façon originale, utilisant la lune et le soleil. Le film transmet un message lumineux: il est primordial d’exploiter ce que l’on voit autour de soi pour modifier sa réalité et sculpter l’espoir.
. Les personnages secondaires nombreux (sept) sont tous travaillés, chacun mériterait son film!
. Le charisme de l’interprète du petit garçon.
. La fin, très puissante.
. Le film aurait bénéficié d’une coupe de cinq minutes, quelques scènes sont redondantes.
L’histoire
Oskar et Lily, deux enfants tchétchènes, sont sur le point d’être expulsés d’Autriche avec leur mère. Oskar er Lily sont séparés et chacun placé dans une famille d’accueil. L’espoir des enfants de retrouver leur mère se nourrit de leur amour réciproque et met au défi tous les obstacles de la bureaucratie avec passion et poésie…
Oskar et Lily une enfance réfugiée, d’Arash T. Riahi avec Leopold Pallua, Rosa Zant, Christine Ostermayer…
Durée: 1h42
Sortie le 4 mars 2020.
Oskar et Lily: une enfance réfugiée
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- Filles de joie
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