. La mégalomanie du projet. Il explose dans tous les sens, aborde pléthore de thèmes et suscite une addiction certaine : un grand huit onirique, avec des montées et descentes visuelles, une narration ubuesque.
. Folie, tristesse, rancoeur, vengeance et passion. Ce carambolage de sensations et ce kaléidoscope de plans offrent un buffet cinématographique à volonté : le spectateur picore, trie, puis digère (bien ou mal).
. La frénésie du montage empêche toute lassitude. Les scènes, aussi bien à grand spectacle que théâtrales, ne traînent jamais. Le spectateur en prend plein les yeux et les oreilles.
. Le sentiment privilégié et inédit d’assister à la projection d’un film des années 30… comme dans les années 30 ! Ressentir ce que les spectateurs découvrirent alors donne la chair de poule.
. Un tacle à la superficialité des relations humaines, professionnelles et artistiques. Les élites et médias sortent KO.
. La mise en scène, expérimentale, avant-gardiste et rebelle. Le film est à savourer absolument en salle, sur le plus GRAND écran possible.
. Le scénario pharaonique, à l’instar d’une encyclopédie qui s’ouvre devant nous.
. L’interprétation de Shia LaBeouf, exquis en Brutus mondain.
. Si vous aimez Citizen Kane, Batman Le Défi, Dracula, Matrix…
. Trop de propositions, comme s’il s’agissait du premier film d’un réalisateur, qui souhaite tout y mettre.
. Les effets spéciaux. Ah, si le film avait été réalisé dans les années 90, en décors réels…
. L’interprétation d’Adam Driver et Nathalie Emmanuel. Un autre duo aurait été judicieux.
. Soit le spectateur est réceptif dès les premières minutes, soit il abandonne aussitôt.
« L’homme a créé un Dieu tout-puissant. L’homme est à l’image de Dieu, pourquoi l’homme n’est-il pas tout-puissant ? «
Une épopée romaine dans une Amérique moderne imaginaire en pleine décadence. La ville de New Rome doit absolument changer, ce qui crée un conflit majeur entre César Catilina, artiste de génie ayant le pouvoir d’arrêter le temps, et le maire archi-conservateur Franklyn Cicero…
« Megalopolis » de Francis Ford Coppola, avec Adam Driver, Giancarlo Esposito, Nathalie Emmanuel, Jon Voight, Shia LaBeouf, Dustin Hoffman…
Sortie le 25 septembre 2024.
Durée : 2h 18min.
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