« Palmer » : Justin Timberlake placide

. La prestation de Justin Timberlake. Naturelle et franche. L’acteur évite la soupe à la grimace, seules l’intensité de son regard et ses répliques vraisemblables convoquent le poids de son passé. Une interprétation authentique, la meilleure de sa carrière.
. Le jeu du petit Ryder Allen, mélancolique, mais adorable et persuasif.
. L’alchimie entre les deux comédiens.
. Le film emprunte des sentiers connus, mais plaisants, sans égarement dans des intrigues secondaires qui nuiraient à l’harmonie générale de l’œuvre.
. Le message central, la rédemption gagnée par l’acceptation de l’autre.
. Une thématique contemporaine, l’identité de genre, appréhendée avec bienveillance.
. La photographie, grisâtre et moite. Seuls les personnages captent les rares fragments de lumière.
. Un long-métrage robuste, agréable, qui a du coeur et s’apprécie jusqu’au bout. On ne cède pas à la tentation d’avance rapide…
. Si vous avez aimé Mary sorti en 2017.



. Pas vraiment, le film mise tout sur l’émotion et y parvient. Une qualité cruciale au cinéma.

Une réplique savoureuse ?
 » – Combien de garçons tu vois dans cette émission de princesses ?
– Aucun.
– T’en déduis quoi ?
– Que je peux être le premier garçon du club. »

L’histoire
Un ex-détenu, ancienne star de football universitaire, Eddie Palmer, se lie d’amitié avec un jeune garçon délaissé par sa mère junkie.

Palmer de Fisher Stevens, avec Justin Timberlake, Juno Temple, June Squibb, Ryder Allen…
Durée : 1h50min.
Sortie le 29 janvier 2021 sur Apple Tv+
Image tirée de l’affiche du film, Copyright Sidney Kimmel, Entertainment Rhea Films Hercules Film Fund