. Le film fonctionne un peu à la façon de La Vie est belle et du Traducteur en 2021 : une introduction assez nonchalante, puis l’emballement du récit après une vingtaine de minutes.
. Un des premiers longs-métrages à propos de la terreur de l’organisation Etat islamique, son occupation sanguinaire et son emprise sur les civils.
. L’acuité de l’interprétation de l’acteur principal, le Libanais Tarek Yaacoub. La vulnérabilité de son gabarit, la crainte de son regard face à la barbarie, favorisent l’identification.
. La clarté du scénario : la recherche de pièces pour réparer un piano sert de MacGuffin à l’aventure du héros sur un terrain de guerre.
. Le rendu aérien percutant d’une ville en ruines.
. La dramaturgie qui repose sur la relation entre deux amis, chacun présent dans le camp adverse.
. L’ensemble de la bande originale, qui ne se cantonne pas au piano et reste en harmonie avec le montage.
. Si vous aimez Le Pianiste, Le Traducteur…
. Trop de sagesse par rapport à la matière démoniaque du sujet.
« – C’est beau l’optimisme…
– C’est pas de l’optimisme, je veux juste pas mourir ici. » 
Un pianiste tente de quitter son village du Moyen-Orient dans lequel la vie moderne et la musique ont été bannis…
« Le Dernier Piano » (Broken Keys) de Jimmy Keyrouz, avec Tarek Yaacoub, Adel Karam, Badih Abou Chakra…
Durée : 1 h 50.
Sortie le 13 avril 2022.
Image Copyright Alba Films.
