« Le Traducteur » : maux d’ordre

« Le Traducteur » : maux d’ordre

« Le Traducteur » : maux d’ordre



. Une immersion concrète dans l’époque du printemps arabe et des répressions en Syrie en 2011.
. Un protagoniste sympathique, que l’on accompagne au fil d’un scénario modelé à la façon d’un jeu vidéo. Diverses péripéties freinent sa progression : comment entrer de façon clandestine en Syrie, esquiver les soldats, se cacher, faire confiance ou pas, échouer dans des geôles dont on s’échappe à la faveur du bon choix…
. L’ambiance un peu comparable à celle de New York 1997.
. La mise en scène ordinaire, au service de l’Histoire.
. L’absence de temps mou. Le rythme accélère après une douzaine de minutes : une scène tragique scotche le spectateur et lance le récit.
. Un héros qui trouve son chemin de Damas, aux sens propre et figurés !
. La scène dans le bureau de l’avocate, pleine de tension, et la fin frappante.
. Si vous aimez Salvador, Au début ils ont tué mon père, Etat de siège, Missing, Beckett



. Un scénario très manichéen.



« – A quoi tu sers si t’es mort ?
– Parce que je sers à quelque chose maintenant ? »




En 2000, Sami était le traducteur de l’équipe olympique syrienne à Sydney. Un lapsus lors de la traduction le contraint à rester en Australie, où il obtient le statut de réfugié politique. En 2011, la révolution syrienne éclate et le frère de Sami est arrêté pendant une manifestation pacifique. Malgré les dangers il décide de tout risquer et de retourner en Syrie pour aller le libérer.

Le Traducteur de Rana Kazkaz, Anas Khalaf, avec Ziad Bakri, Yumna Marwan, David Field…
Durée : 1h45.
Sortie le 13 octobre.

Image tirée de l’affiche. Copyright Alba Films.

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