. Une thématique singulière. Miser sur l’originalité est toujours rafraîchissant, surtout au cours de l’été !
. Un huis clos en plein air, ponctué d’interactions théâtrales, à la façon du livre Ils étaient dix d’Agatha Christie. La tension monte peu à peu et le spectateur brûle de trouver la clé du mystère.
. Une expérience de cinéma, avant tout.
. La caméra qui glisse sur le sable, le long des rochers. Ses allers et retours, similaires à ceux de Signes en 2002, nous donnent le tournis, nous désorientent. On partage très vite l’inquiétude des personnages…
. La multiplication des gros plans, sur chaque parcelle de peau, les mains, les jambes, les joues, miroirs de nos propres corps et rides. L’utilisation de la double focale consolide par ailleurs le suspense et l’enfermement.
. Le recours à du maquillage authentique et à des acteurs distincts pour les âges différents, au détriment d’images de synthèse. Ces techniques sûres font du bien.
. Un twist final satisfaisant et glaçant, qui donne matière à réflexion, à l’instar des crus Shyamalan du début des années 2000. Le réalisateur est au rendez-vous.
. Si vous aimez les bizarreries de la série Lost, La Quatrième dimension, Phénomènes et Signes.
. Une version longue serait pertinente, certaines scènes passent à toute allure (oui, c’est le but, mais bon).
. Le jeu décevant des acteurs.
Une réplique savoureuse?
« On a vieilli trois jours le temps de cette caresse. »
L’histoire
En vacances dans les tropiques, une famille s’arrête pour quelques heures sur un atoll isolé où ils découvrent avec effroi que leur vieillissement y est drastiquement accéléré et que leur vie entière va se retrouver réduite à cette ultime journée.
Old de M. Night Shyamalan, avec Gael García Bernal, Vicky Krieps, Rufus Sewell…
Durée : 1h48min.
Sortie le 21 juillet 2021.
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