Play

. Si vous avez entre 35 et 42 ans, ne passez pas à côté de ce film: c’est une capsule temporelle géniale qui fera remonter une tonne de souvenirs des années 90. Vous les avez vécues en tant qu’adolescent(e), vous allez les revivre.
. La reconstitution est hallucinante: le soin apporté aux accessoires est à saluer, jusqu’à la bouteille de liquide vaisselle de l’époque en arrière-plan! On se prend alors au jeu et on vérifie les pépites cachées dans chaque plan.
. L’opération nostalgie fonctionne: on en ressort la gorge nouée, avec l’envie de replonger dans les années 90, de retrouver les personnes disparues, de ralentir le temps.
. Un found footage qui ne donne ni mal à la tête, ni la nausée: ça fait du bien. A ce titre, le travail sur l’image caméscope est remarquable: on y croit.
. Le casting réussi: l’acteur qui incarne Max Boublil jeune est sidérant de mimétisme.
. Alain Chabat en guest!
. Max Boublil et Alice Saaz forment un couple parfait, qui se cherche sur 25 ans.



. Des anachronismes de dialogue déroutants: les adolescents ne disaient pas « ken » ni « kiffer » à l’époque.

L’histoire
En 1993, Max a 13 ans quand on lui offre sa première caméra. Pendant 25 ans il ne s’arrêtera pas de filmer. La bande de potes, les amours, les succès, les échecs. Des années 90 aux années 2010, c’est le portrait de toute une génération qui se dessine à travers son objectif.

Play d’Anthony Marciano, avec Max Boublil, Alice Saaz, Malik Zidi…
Durée: 1h48.
Sortie le 1er janvier 2020.