. L’absence de propagande ou de volonté d’imposer un message, si ce n’est celui de l’indifférence, de banalité que désire le héros. Benjamin souhaite vivre son destin d’homme, avoir un enfant, c’est tout. Et y parvenir représente beaucoup.
. La justesse de l’interprétation de Noémie Merlant. Epaulée par le maquillage et des trucages numériques, l’actrice évite le travestissement ou le déguisement fâcheux. Sa silhouette, sa démarche et sa voix ont des attributs masculins.
. L’importance accordée à l’eau : la mer, la piscine, les bulles de savon éclatantes, comme pour indiquer la résurrection de l’homme que Benjamin a toujours été.
. Les répliques percutantes : « Non, ce n’est pas un choix ! » C’est juste une évidence, à rappeler.
. Le film donne envie d’approfondir l’histoire vraie dont il s’inspire, celle du premier homme à avoir porté un enfant, Thomas Beatie.
. La sensibilité du récit, qui déborde d’émotion.
. La scène finale, qui symbolise l’objectif à la fois paradisiaque et élémentaire que recherche Benjamin.
. Les décors magistraux d’une côte bretonne. Vive les films qui se déroulent hors de Paris !
. Si vous aimez Boys don’t cry, Lola vers la mer, Danish Girl, Lawrence Anyways. 
. Le film aurait pu avoir recours à un acteur trans.
. La mention « Bruxelles » à l’écran alors qu’une affiche montre clairement que les personnages sont dans cette ville. Le spectateur n’est pas stupide !
« – Tu lui manques.
– Ce n’est pas moi qui lui manque, mais quelqu’un qui n’existe plus. »
Aude et Benjamin s’aiment et vivent ensemble depuis 6 ans. Aude souffre de ne pas pouvoir avoir d’enfant alors Benjamin décide que c’est lui qui le portera.
A Good Man de Marie-Castille Mention-Schaar, avec Noémie Merlant, Soko, Vincent Dedienne…
Durée : 1 h 48.
Sortie le 10 novembre 2021.
Image Copyright Agora Films.
