. L’humilité de l’histoire : la lente décomposition d’un couple, du point de vue de leur petite fille.
. Les engueulades réalistes des parents, en murmures étouffés par des murs ou propos inaudibles au lointain, qui nous installent dans la peau de Solange.
. L’intemporalité du récit, que fortifient les décors, le grain de l’image et l’absence de références contemporaines. Les smartphones sont rares, par exemple. Le récit pourrait s’établir n’importe quand, n’importe où et à n’importe qui.
. La musique en continu, aux tonalités hollywoodiennes, envoûtantes, signées Benjamin Esdraffo. La composition élève l’histoire intime et les sentiments de l’héroïne.
. La prestation sobre de Léa Drucker, Philippe Katerine et de la jeune Jade Springer.
. La lieu de l’action, Nantes. L’ambiance d’un film de Claude Chabrol.
. L’effet de style classique utilisé pour l’introduction et la conclusion.
. La scène poignante du repas dans la maison vendue.
. Si vous aimez Jusqu’à la garde, Marriage Story, Louloute…
. Plusieurs personnages abandonnés.
. Le manque de naturel dans certaines scènes.
« On ne dit plus ‘Chouette!’ depuis les années 80 ! »
Solange a 12 ans. C’est une toute jeune adolescente d’aujourd’hui, pleine de vie et de curiosité pour l’avenir, avec quelque chose de spécial : elle est sentimentale à l’excès, et adore ses parents. Un jour, ses parents se disputent, se fâchent, commencent à s’éloigner – la mésentente surgit. Tandis que l’ombre du divorce se précise, Solange voit son monde se fissurer…
Petite Solange d’Axelle Ropert, avec Léa Drucker, Philippe Katerine, Jade Springer…
Durée: 1h26.
Sortie le 2 février 2022.
Image tirée de l’affiche. Copyright Frenetic Films.
