« Le Pardon » : peine de remords

« Le Pardon » : peine de remords

« Le Pardon » : peine de remords



. La perfection de la mise en scène. Des plans fixes, des surcadrages abondants, des hors-champs intenses et des scènes à la durée idéale. Une réalisation exemplaire !
. L’utilisation d’objets du quotidien pour façonner les plans, ce qui « amène le spectateur à réfléchir à ce qu’est la liberté » expliquent les réalisateurs.
. Le scénario implacable, qui infuse le malaise dans l’esprit du spectateur, grâce aux révélations disséminées petit à petit. Celles-ci relancent l’attraction de l’histoire.
. La froideur de la photographie, qui représente un Iran terne, caractéristique d’une dystopie… authentique.
. Le rapprochement périlleux entre les deux personnages principaux, qui chamboule le spectateur en permanence.
. La qualité de l’interprétation des deux comédiens, exprimant le pardon, la rédemption, la peur, l’amour.
. Une scène exceptionnelle, dans la voiture. Démarre alors une dernière partie fascinante, presque fantastique, dans laquelle le suspense lorgne sur le film de genre.
. La scène du caniche, qui informe sur la condition pénible des chiens en Iran.
. Parmi les meilleurs films de 2021.



. Aucun.



« – Nous devons tous mourir à un moment ou un autre.
– Peut-être, mais la façon a son importance. »




Iran, de nos jours. La vie de Mina est bouleversée lorsque son mari est condamné à mort. Elle se retrouve seule, avec leur fille à élever. Un an plus tard, elle est convoquée par les autorités, qui lui apprennent que son mari était innocent. Tandis que Mina entame un combat auprès de la justice pour honorer sa mémoire, un homme mystérieux vient frapper à sa porte, prétendant être un ami du défunt…

Le Pardon (Ballad of a White Cow) de Maryam Moghadam et Behtash Sanaeeha, avec Maryam Moghadam, Alireza Sani Far, Pouria Rahimi…
Durée : 1h45.
Sortie le 27 octobre 2021.

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