. L’économie du propos : un homme écrit une lettre à la femme qu’il aime, mais des imprévus noircissent son entreprise…
. Les unités de lieu (café, appartement, rue) et de temps (une journée) favorisent l’immersion auprès de personnages, peu à peu camarades.
. Une comédie qui ne perd jamais de vue son objectif initial, susciter un sourire.
. Le jeu de Grégory Gadebois, tout « en autorité et douceur inattendue » souligne le réalisateur. Un spin-off sur celui-ci créerait l’intérêt…
. Le ballet des protagonistes secondaires. Des figures qui, selon le metteur en scène, « disent tous peu ou prou le manque d’amour, c’est le hors-champ de la grande ville, une espèce de circulation de la solitude ou de l’entente impossible entre les êtres. »
. La séquence de l’infiltration dans l’appartement, qui apporte un suspense comique.
. La pertinence du non-dit : l’évocation du passé des badauds nourrit l’imaginaire du spectateur. Chère Léa ferait une série pertinente.
. Si vous adorez flâner dans un café et observer, si vous aimez des films comme Caos Calmo, La Belle époque, Un Air de famille, Chacun cherche son chat...
. (Spoiler) On aurait aimé connaître le contenu de la lettre !
. La prestation de Grégory Montel, si elle est impeccable, ressemble trop à celle de Dix pour cent. Les fans aimeront, mais le comédien maîtrise d’autres registres à exploiter.
« Tout est facile à ton âge, même les pires emmerdes. »
Après une nuit arrosée, Jonas décide sur un coup de tête de rendre visite à son ancienne petite amie, Léa, dont il est toujours amoureux. Malgré leur relation encore passionnelle, Léa le rejette. Éperdu, Jonas se rend au café d’en face pour lui écrire une longue lettre, bousculant ainsi sa journée de travail, et suscitant la curiosité du patron du café. La journée ne fait que commencer…
« Chère Léa » de Jérôme Bonnell, avec Grégory Montel, Grégory Gadebois, Anaïs Demoustier…
Durée : 1 h 30.
Sortie : 15 décembre 2021.
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