. Une déclaration d’amour au septième art et à ses serviteurs éperdus.
. La discrétion, la finesse de la lumière de Roger Deakins. Elle éclate quelquefois, à l’instar du pop-corn, dont la fragrance est perceptible dans plusieurs scènes.
. La sagesse philosophe d’un projectionniste passionné, la quête d’amour d’une jeune naïve, l’avenir tout tracé d’un employé modèle, esquissent le portrait d’une troupe attachante, accueillante. Le spectateur s’identifie au personnage principal.
. L’attention portée aux photographies, affiches, voitures, costumes… Un voyage temporel dans les années 80.
. L’interprétation d’Olivia Colman. Sa nuance répond avec efficacité à celle de Michael Ward.
. La qualité sonore. Qu’il s’agisse d’un film qui gronde jusque dans le hall d’accueil, de la menace d’une troupe de manifestants, du roucoulement d’un pigeon blessé, chaque résonance façon le récit.
. Les instants de poésie.
. Si vous aimez Cinema Paradiso, The Fabelmans, Babylon…
. Le film part dans tous les sens : déclaration d’amour au cinéma, racisme dans les années 80, schizophrénie, adultère, différence d’âge… Il aurait fallu cibler un seul sujet !
« Ce petit faisceau de lumière permet de s’évader… »
Hilary est responsable d’un cinéma dans une ville balnéaire anglaise et tente de préserver sa santé mentale fragile. Stephen est un nouvel employé qui n’aspire qu’à quitter cette petite ville de province où chaque jour peut vite se transformer en épreuve. En se rapprochant l’un de l’autre, ils vont apprendre à soigner leurs blessures grâce à la musique, au cinéma et au sentiment d’appartenance à un groupe…
« Empire of Light » de Sam Mendes, avec Olivia Colman, Micheal Ward, Tom Brooke, Toby Jones…
Durée : 1h 59.
Sortie le 1er mars 2023.
Image Copyright Searchlight Pictures.
« Empire of Light » : lumière à tous les métrages
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