« The Duke » : chantage Goya

« The Duke » : chantage Goya

« The Duke » : chantage Goya



. Un rafraîchissement. Seule une bonne histoire, sans digressions narratives, sans profusion d’images de synthèse, hormis pour reproduire des décors d’époque, garantit la réussite d’un film.
. La prestation agitée de Jim Broadbent, qui s’éclate et NOUS éclate. En prime, le luxe de partager ses scènes avec Helen Mirren, efficace.
. La mise en scène, qui casse des normes. Des plans inclinés, en mosaïque, où la caméra souligne la folie du héros et du récit.
. Le fait qu’il s’agit d’une histoire vraie, rocambolesque, twist inclus !
. Un divertissement pur jus, dans la lignée des films d’arnaque les plus sympathiques.
. La deuxième partie du long-métrage, plus cocasse et excitante, consacrée au procès.
. L’angle social, celui du combat d’un Britannique pour les droits des personnes âgées, notamment celui d’avoir la télévision gratuite.
. Si vous aimez Un Plan d’enfer, Rembrandt, les films de pères excentriques, comme Mosquito Coast, Le Château de verre, ou encore Flag Day.



. Parfois trop bavard.



« Le passé est un autre pays. »



En 1961, Kempton Bunton, chauffeur de taxi sexagénaire, vole à la National Gallery de Londres le portrait du Duc de Wellington peint par Goya. Cette histoire vraie raconte comment cet inoffensif retraité s’est vu recherché par toutes les polices de Grande-Bretagne, accomplissant le premier (et unique) vol dans l’histoire du musée.

« The Duke » de Roger Michell avec Jim Broadbent, Helen Mirren, Fionn Whitehead…
Durée : 1 h 36.
Sortie le 20 avril 2022.

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