. La candeur initiale de l’héroïne, qui permet au spectateur de s’identifier et pénétrer le milieu du porno.
. La prestation de Sofia Kappel, à la fois fragile et éclatante en espèce de Rastignac d’un univers singulier. L’actrice se plie aux exigences crues du scénario, réalistes mais simulées.
. Une histoire élémentaire, dans laquelle l’héroïne doit esquiver les coups bas, tordus et en accepter d’autres où elle ne veut pas.
. L’éclairage sur les coulisses de l’industrie du porno, ses trucages, ses travailleurs de l’ombre ou dans la lumière, souvent moqués, alors qu’ils constituent une véritable « classe ouvrière » selon la réalisatrice Ninja Thyberg. Des équipes qui font souvent preuve d’une bienveillance relatée dans le film.
. La compétition entre les personnages, aux comportements durs, aux attitudes parfois difficiles à avaler.
. La fin réussie.
. Si vous aimez The Neon Demon, Showgirls, dont les protagonistes partagent ce désir de succès dans un environnement particulier.
. Il faut prévenir : beaucoup de scènes sont très explicites.
« – Vous êtes ici pour le travail ou le plaisir? »
– Le plaisir. »
Une jeune Suédoise de 20 ans arrive à Los Angeles dans le but de faire carrière dans le porno. Sa détermination et son ambition la propulsent au sommet d’un monde où le plaisir cède vite la place au risque, à la toxicité et la misogynie.
Pleasure de Ninja Thyberg, avec Sofia Kappel, Kendra Spade, Dana DeArmond…
Durée : 1h45.
Sortie le 20 octobre 2021.
Image Copyright The Joker Films.
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