. La mise en lumière d’un système de corruption aux rouages déconcertants en Iran, pays dont « l’économie se comporte comme un boucher diabolique » selon le réalisateur Abbas Amini.
. La fulgurance de l’entrée en matière : l’histoire embarque dès la première seconde.
. Une fusion entre drame social, thriller, et même film d’aventure lors d’une scène exotique. Ces situations distinctes débouchent sur une conclusion : l’abattoir se trouve partout.
. La photo grise, bleue et terne de l’équarrissoir, plus sinistre que des torrents de sang.
. L’ouverture qui rappelle celle d’Alien, grâce aux travellings délicats, mystérieux sur des outils, accompagnés de notes de musique comparables. Splendide.
. Les scènes dans l’abattoir, qui ont davantage d’impact que celles en extérieur. Un lieu inédit, propice à tous les tourments.
. Les musiques qui remplacent certains sons, comme le grincement d’une porte ou le fracas d’une machine au lointain.
. Si vous aimez La Loi de Téhéran, Pusher 3, Le Pardon, Mean Streets.
. Les scènes à l’abattoir sont les plus captivantes. Le film entier aurait dû s’y passer !
Expulsé de France, Amir retourne vivre chez sa famille en Iran. Par solidarité avec son père, il se retrouve impliqué dans un crime et va devoir fréquenter le trafic de devises étrangères au marché noir. Mais la culpabilité le ronge…
Marché noir d’Abbas Amini, avec Amirhosein Fathi, Mani Haghighi, Baran Kosari…
Durée: 1 h 42.
Sortie le 6 janvier 2022.
Image tirée de l’affiche. Copyright L’Atelier Distribution.
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