« Les Harkis » : après l’Atlas

« Les Harkis » : après l’Atlas

« Les Harkis » : après l’Atlas



. L’intensité de la séquence d’ouverture, d’une simplicité et d’une horreur prodigieuses. Par la suite, l’alternance de plans fixes, larges et rapprochés, durcissent le récit.
. L’absence de musique, qui entretient l’angle documentaire.
. La prestation des comédiens. Les répliques courtes et paniquées des harkis traduisent la prise de conscience du piège que leur choix referme sur eux. Ces « blocs de silence » selon le réalisateur Philippe Faucon, « existent comme personnages dans le film, mais avec peu de traits, car chacun est dans un repli sur soi. Il y a peu de place pour l’épanchement ».
. Une leçon percutante sur une page sombre de l’Histoire.
. Le chapitrage du scénario : les nombreux panneaux de dates découpent le long-métrage avec clarté.
. Les scènes de torture, nécessaires pour afficher et dénoncer la vérité de la guerre d’Algérie.
. La dernière partie, après le départ des Français. Abandonnés à leur sort, les harkis sombrent dans la frayeur. Les séquences de camouflage, de fuite donnent un second souffle.
. Si vous aimez L’Ennemi intime, De nos frères blessés, La Trahison, Qu’un sang impur, Harkis, Loin des hommes



. La fin un peu abrupte.




« J’ai eu peur, mais j’ai eu tort. »



Fin des années 50, début des années 60, la guerre d’Algérie se prolonge. Salah, Kaddour et d’autres jeunes Algériens sans ressources rejoignent l’armée française, en tant que harkis. A leur tête, le lieutenant Pascal. L’issue du conflit laisse prévoir l’indépendance prochaine de l’Algérie. Le sort des harkis paraît très incertain…

« Les Harkis » de Philippe Faucon, avec Théo Cholbi, Mohamed El Amine Mouffok, Pierre Lottin…
Durée : 1h 22.
Sortie le 12 octobre 2022.

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