. Le scénario n’y va pas par quatre chemins : une scène par épreuve et un décor fermé par épreuve. Objectif : s’évader dans un temps imparti, sans se faire tuer. Indices cachés, énigmes à résoudre, trappes secrètes et rebondissements à foison.
. Interloqué au départ, le spectateur se prend au jeu, c’est un Fort Boyard de haut standing et fatal !
. Les morts ne sont pas gore.
. Un mélange entre Destination finale, Saw et Cube, mais plus « réaliste » et dénué de mystère, ce qui renforce la perversité : ici, c’est une société secrète et à gros budget, « Minos », qui s’amuse à piéger les gens.
. Les décors de chaque pièce : pas d’ambiance lugubre, mais de beaux éléments en apparence apaisants, (Spoiler) une plage ensoleillée, New York, une jolie chambre…
. Pas de chichi, c’est du divertissement pur et dur. Un roller coaster qui démarre après une dizaine de minutes d’exposition. Ceux qui recherchent un quelconque carburant intellectuel peuvent tout de suite sortir de la salle. Il n’empêche, les scénaristes en ont de la sagacité, pour imaginer ces pièges méphistophéliques.
. Pas besoin d’avoir vu le premier, résumé dans l’introduction.
. On aurait aimé une scène et une arène supplémentaires.
Une réplique savoureuse ?
« Quand un proche devient un souvenir, ce souvenir devient un trésor. »
L’histoire
Dans cette suite du thriller psychologique à succès de 2019, six personnes se retrouvent involontairement enfermés dans une nouvelle succession d’escape games. Ils découvrent peu à peu leurs points communs qui peuvent leur permettre de survivre… et se rendent compte qu’ils ont déjà tous joué à ce jeu auparavant.
Escape Game 2 d’Adam Robitel, avec Taylor Russell McKenzie, Logan Miller, Thomas Cocquerel…
Durée : 1h27.
Sortie le 11 août 2021.
Image Copyright Columbia Pictures.
